Mon itinéraire de trois semaines dans les Cyclades

Voulant découvrir la culture grecque depuis quelques années, j’ai beaucoup entendu parler des Cyclades et notamment de Santorin où je m’étais promise d’aller un jour. J’ai eu la chance de m’y rendre et de visiter quelques autres îles des Cyclades du 13 juin au 4 juillet 2022, voici mon programme.

• PREMIER JOUR : arrivée tardive et nuit à Fira

Mon vol était à 19h45 à Lyon et j’arrivais à 23h35 à l’aéroport de Santorin. J’ai pris un taxi que j’avais réservé en amont pour rejoindre mon auberge et je n’ai pas tardé à me coucher pour être en forme le lendemain.

• DEUXIEME JOUR : visite de Santorin

J’ai commencé ma journée par la marche qui rejoint Fira à Oia en environ 4h. Le soleil tapait déjà fort à 8h du matin mais cette petite randonnée vaut le détour car elle donne accès à de super points de vue. J’ai ensuite visiter Oia, ce petit village célèbre pour son coucher de soleil. Il y avait énormément de monde et il faisait vraiment très chaud, j’ai d’ailleurs fait un petit malaise vagal, rien de grave, mais comme quoi il faut vraiment faire attention à la chaleur et prévoir beaucoup d’eau. Je me suis perdue un peu dans les ruelles et dans les petits magasins de souvenirs avant de prendre le bus pour revenir sur Fira. Je te parle de Oia plus en détails dans mes incontournables car c’est un de mes gros coups de cœur de mon séjour dans les Cyclades, et oui, ça commence déjà !

Je me suis ensuite baladée aux alentours de mon auberge avant de me rendre à pied de nouveau à Imerovigli, petit village par lequel j’étais déjà passée le matin. Je me suis d’abord rendue au Skaros Rock, un immense rocher sur lequel la vue est spectaculaire mais je ne suis pas montée jusqu’en haut car il faut de bonnes chaussures fermées et j’étais en sandales. Je me suis ensuite calée à la petite église à côté du Skaros Rock pour assister au coucher du soleil. L’endroit est très réputé car la vue avec l’église est splendide !

• TROISIEME JOUR : location de voiture et visite de l’île

Ce matin là, j’ai loué une voiture pour deux jours pour 120 euros pour visiter l’ensemble de l’île plus librement. Au final, je me suis rendue compte bien trop tard qu’à Santorin, les bus desservaient régulièrement toute l’île pour quelques euros et qu’un véhicule n’était pas nécessaire. Il suffit de te rendre à la gare principale de Fira pour avoir toutes les destinations. Je suis d’abord allée visiter le village perché de Pyrgos, dans le sud. Petit village typique des îles grecques, ce fût un vrai labyrinthe mais se perdre dans ses ruelles m’a beaucoup plu et il n’y avait pas grand monde contrairement à Oia.

Un petit groupe de musique local nommé Kleopas se produisait même dans le centre du village. Je me suis laissée emportée par cette musique envoûtante pendant au moins 30min et je t’invite d’ailleurs à aller écouter quelques uns de leurs chants accompagnés de vieux instruments ici, tu ne seras pas déçu(e) !

Direction ensuite Red beach, une petite plage qui, comme son nom l’indique, a des reflets rouge de part ses immenses falaises qui l’entourent. Je ne m’y suis pas arrêtée car il y avait beaucoup de monde mais le cadre est joli pour la farniente. Non loin il y a également la grande plage de Paralia Vlichada avec son sable noir, de beaux contrastes se créent avec l’eau bleu et pour le coup, il y a de la place pour poser sa serviette ! Il y a également les plages de Perivolos et Perissa à voir mais j’ai décidé de ne pas m’y rendre.

Dans l’après-midi, je suis allée au phare d’Akrotiri, à la pointe sud-ouest de l’île. Beaucoup de vent et peu d’intérêt pour moi, je n’y suis pas restée longtemps. Je suis remontée vers The Heart of Santorini, un trou dans la roche qui forme soit disant un cœur mais difficile à voir, par contre la vue est superbe ! Je suis retournée tout au nord pour la fin de la journée afin d’assister au fameux coucher de soleil à Oia et je n’ai pas été déçue ! Quel spectacle ! Je te parle de tout ça dans mes incontournables comme dit précédemment.

• QUATRIEME JOUR : visite du reste de l’île

Pour ce troisième jour, je me suis un peu plus attardée sur Fira, là où je logeais. J’ai fait quelques boutiques de souvenirs et j’ai pas mal marché jusqu’à assister au coucher du soleil vers le bas de la ville. Je me suis également promenée le long des falaises pour avoir une superbe vue de nuit. Dernier jour sur Santorin avant de prendre le ferry le lendemain pour Amorgos, j’ai hâte de découvrir la suite !

• CINQUIEME JOUR : direction Amorgos

J’ai rendu ma voiture de location à Thira et je suis allée prendre le ferry pour Amorgos à 12h15. La traversée a duré 1h30 environ et à mon arrivée à Katapola, j’ai loué une voiture pour deux jours pour environ 70 euros (tu constateras la différence de prix avec Santorin !) puis je me suis rendue à mon logement à Chora pour déposer mes affaires.

Ce petit village a un charme fou et, contrairement à Fira ou Oia, il n’y avait presque personne, ça fait du bien ! Je me suis baladée dans les petites ruelles et j’en ai profité pour boire l’apéro sur un roof-top avec une très belle vue sur les moulins en arrière plan.

Pour le coucher du soleil, j’ai décidé de me rendre à ces moulins que je voyais au loin. Une petite marche est nécessaire pour arriver en haut de la colline qui surplombe le village de Chora. Je ne m’y attendais vraiment pas mais un vent EXTRÊMEMENT fort soufflait là-haut et il faisait assez froid ! Pour que tu te rendes compte, dis toi que j’ai dû m’assoir car je ne tenais pas debout à cause du vent ! Difficile de me stabiliser pour prendre des photos mais la vue en valait vraiment la peine.

• SIXIEME JOUR :  visite d’Amorgos plus en profondeur

Cette journée était consacrée à la visite de l’île et pour commencer, je me suis rendue au monastère de Panagia Chozoviotissa assez tôt le matin. Ce dernier est impressionnant car il est bâti dans le flanc des falaises. Comme tout monument religieux, il faut avoir les épaules et les jambes couvertes pour y entrer. La montée sur les escaliers en pierre est rude pour y accéder, surtout lorsqu’il fait chaud, mais ça vaut le détour et tu seras super bien accueilli(e) par les moines avec du thé, du jus et des loukoums.

Amorgos est aussi réputée pour la plage d’Agia Anna où a été tourné le film Le Grand Bleu. Non loin du monastère, tu pourras admirer la petite chapelle blanche en bord de mer qui représente la maison paternelle de Jacques Mayol dans le long métrage. Un autre endroit est également mis à l’honneur dans le film : il s’agit de la plage de Liverio avec l’épave du navire Olympia. Luc Besson y met en scène le personnage d’Enzo (joué par Jean Reno) qui va secourir un plongeur en difficulté. Lorsque tu es garé(e) au parking qui surplombe l’épave, il te suffit de descendre une dizaine de minutes pour accéder à la plage. Attention, le chemin est très caillouteux. En réalité, ce bateau appartenait à la flotte Chypriote et était en route pour la Syrie. Voulant échapper aux vents violents qui sévissaient en mer, le capitaine de l’Olympia décida de se réfugier vers les côtes d’Amorgos avant de s’échouer dans la baie de Liverio en 1980. Tout l’équipage fût sauver et depuis, de nombreux touristes viennent photographier le navire mais ne s’attardent pas sur la plage qui est assez polluée dû au vent qui ramène divers déchets.

J’ai continué ensuite ma route vers la plage de Kalotaritissa, à la pointe sud de l’île. Je m’y suis posée quelques heures le temps de manger et de me baigner un peu. L’eau était encore bleu turquoise et le paysage très joli et apaisant. L’après-midi, je suis remontée tout au nord d’Amorgos, au village d’Aegiali. J’adore l’ambiance que dégage ce genre de lieu : des petites maisons les unes sur les autres, des petits magasins de bord de mer, l’odeur de la bonne cuisine locale, le soleil, le bruit des vagues… Je me serais bien vu vivre ici quelques temps !

Je me suis promenée dans les ruelles avant de repartir pour Chora, j’avais un peu de route pour rejoindre mon logement. Sur le chemin, je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter pour admirer le coucher du soleil. Les couleurs étaient, encore une fois, incroyables !

• SEPTIEME JOUR : départ pour Naxos

J’ai déposé la voiture de loc’ à Katapola en fin de matinée et j’ai attendu le ferry pour Naxos pour lequel j’embarquais à 13h50. Après quelques heures de traversée, me voilà sur une nouvelle île avec, de nouveau, une voiture de location ! Réservée pour deux jours, j’ai déboursée environ 85 euros cette fois. Je précise que j’ai toujours eu des petites citadines passe-partout avec boite manuelle. La conduite étant la même que chez nous, je n’étais absolument pas déboussolée. Je suis partie vers l’ouest, à Plaka, là où se trouvait mon logement pour déposer mes affaires. J’en ai profité pour me poser un peu et je suis ensuite allée manger un bout à quelques kilomètres de là. J’ai eu la chance de profiter d’un magnifique coucher de soleil juste en face en savourant mon délicieux burger !

• HUITIEME JOUR : découverte de Naxos

Ce jour là était consacré à la découverte de Naxos. Mine de rien, l’île est grande et je n’avais pas le temps d’aller partout alors je me suis consacrée principalement au centre et au nord. Je me suis rendue dans un premier temps à Chalkio (ou Halki). Différent de ce que j’avais vu jusqu’à maintenant, ce petit village de montagne est principalement fait de pierres mais l’on retrouve tout de même les couleurs typiques de Grèce. Connu pour son abbaye du XIème siècle située au beau milieu d’oliviers centenaires, il se dégage un énorme charme de cet endroit et l’on retrouve ce que j’aime tant : des petits restaurants ça et là enclavés dans les petites rues.

Non loin il y avait un autre petit village prénommé Filoti. J’ai visité les alentours notamment son église ainsi que ses petites ruelles, ma passion, tu l’auras compris !

Je me suis dirigée ensuite vers le nord, à Apollonas, pour voir un des trois Kouros de l’île. Les Kouros sont de grandes statues de marbre inachevées qui reposent toujours dans les anciennes carrières. Signifiant « jeune homme » en Grec, les Kouros sont surtout surprenants de part leur taille. Celui d’Apollonas mesure 11 mètres de long. Il existe 2 sites où voir des Kouros à Naxos : à Apollonas donc (la carrière se situe le long de la route, avant d’arriver au village) et à Flerio où vous pourrez en voir deux mais moins bien conservés et aussi bien plus petits. Les paysages sur la route sont tout aussi impressionnants avec de nombreux points de vue sur la mer et les montagnes.

J’ai fini par rentrer à mon hébergement pour assister au coucher du soleil juste à la plage d’en face. Pour la énième fois, les couleurs étaient sublimes et j’étais seule au monde, que du bonheur !

• NEUVIEME JOUR : direction Paros

Mon ferry pour Paros n’étant qu’à 13h, j’en ai profité pour rendre la voiture de location et faire un tour à la célèbre Portara. Ce vestige est, en réalité, tout ce qui reste du temple d’Apollon construit au VIème siècle avant JC et jamais achevé. La légende raconte que c’est ici que Thésée abandonna Ariane après avoir tué le Minotaure. Tu la trouveras tout au bout du front de mer sur l’îlot de Palatia.

Puis direction Paros en 35min de bateau. Dès mon arrivée, j’ai de nouveau loué une voiture pour environ 110 euros pour trois jours, mais si j’avais su, je n’aurais réservé que pour une seule journée vu l’utilisation que j’en ai eu sur place. Je me suis rendue dans la foulée à mon hôtel à Piso Livadi et j’ai visité les alentours à pied. Il y avait une petite crique super mignonne avec une eau transparente et pas mal de restaurants en bord de plage à quelques mètres de mon hébergement. Je me suis ensuite calée à la piscine juste devant ma chambre histoire de me reposer un peu. Je ne suis pas sortie le soir car le lendemain, une grosse journée m’attendait !

• DIXIEME JOUR : visite de Delos et Mykonos en une journée

La veille, j’ai booké une journée organisée à Delos et Mykonos avec Polostours pour 60 euros. Rien à dire sur le prix, tout est pris en charge à part le repas du midi et le billet d’entrée pour le musée à Delos. Nous sommes partis du port de Naoussa à 9h30 pour une arrivée une heure plus tard à Delos. Première étape : la visite du site archéologique de Delos. Il est immense et tu auras environ 3h de libre pour le découvrir.

Plutôt chouette et impressionnant comme site, avec une durée idéale de visite, n’oublie pas cependant de prendre beaucoup d’eau avec toi car le soleil tape fort et il n’y a pas d’ombre. Nous sommes ensuite partis vers Mykonos pour visiter une partie de l’île pendant environ 3h également. Attention, tu feras tout à pied, aucun bus n’est prévu pour faire le tour de l’île, alors ne t’éloigne pas trop du port pour ne pas rater le départ.

Mykonos étant surtout réputée pour être le lieu par excellence pour faire la fête, j’avais hésité à y passer quelques jours mais je ne regrette pas de n’y être allée que quelques heures. Il y avait énormément de monde et même si je n’ai vu que les alentours du port, je n’ai pas trouvé de charme particulier à cette île et les paysages ressemblent beaucoup à tout ce que j’avais vu jusqu’à présent. La visite à la journée était donc parfaite pour ma part !

Après cette journée bien chargée, nous sommes rentrés vers 18h30 sur Paros et je n’ai pas tardé à aller prendre place dans un petit restaurant en bord de mer à quelques mètres de mon hébergement avant de rentrer tranquillement.

• ONZIEME JOUR : dernier jour sur Paros

Pour ce dernier jour sur Paros, je suis allée du côté de Lefkes et Podromos le matin. Ces petits villages respirent la Grèce avec les multiples bougainvilliers au coin des rues, les ruelles blanches et les toits bleus. Je me suis ensuite dirigée du côté de Naoussa dont je te parle dans mes incontournables car j’ai trouvé cet endroit fabuleux !

• DOUZIEME JOUR : départ pour Sifnos

Le matin je me suis prélassée à la piscine de mon hôtel puis je suis retournée à Naoussa avant de rendre ma voiture de location pour prendre mon ferry direction Sifnos à 18h. Je suis arrivée vers 19h sur l’île, le temps de prendre ma voiture de location (qui m’a coûtée environ 75 euros pour deux jours), je suis directement allée à mon logement sans ressortir le soir car je souhaitais me lever très tôt le lendemain.

• TREIZIEME JOUR : découverte de Sifnos

Quoi de mieux que de commencer la journée par un magnifique lever de soleil au monastère de Panagia Poulati ? Je m’y suis rendue à pied depuis mon hébergement à Artemonas, en environ 30min et je te parle de cette expérience dans mes incontournables car ce fût un réel coup de cœur ! Je suis ensuite retournée prendre ma voiture pour me diriger vers le village de Kastro avec une première halte à l’église Seven Martyrs. Il te faudra descendre à pied vers la mer Égée pour accéder à cette église qui a des airs de bout du monde.

J’ai beaucoup aimé Kastro, il n’y avait presque personne encore à l’heure où j’y étais. Déambuler dans ses ruelles fût très agréable, toujours accompagnée du soleil qui brillait. J’ai ensuite pris la route direction le monastère de Panagia Chrysopigi. En plein milieu de la mer également, sur son îlot rocheux, ce monument religieux est assez imposant et est entouré d’une eau transparente.

J’ai fait le tour de quelques plages avant de retourner à Artemonas, là où je logeais, pour visiter plus en profondeur. On retrouve toujours ces couleurs typique de la Grèce et cette ambiance apaisante dans ce genre de petits villages.

En fin de journée, je suis montée au monastère Prophet Elias de Troulaki pour assister au coucher du soleil. Il culmine à 680 mètres de hauteur depuis la route, la petite marche pour y accéder ne prends qu’une trentaine de minutes et la vue à 360 au sommet vaut carrément le détour ! J’étais seule au monde avec un temps magnifique et des couleurs à couper le souffle !

• QUATORZIEME JOUR : en avant pour Serifos

Je suis retournée au monastère de Panagia Poulati pour voir le lever du soleil (oui oui, j’ai vraiment adoré cet endroit !) et pour prendre mon petit déjeuner puis je me suis promenée un peu aux alentours avant de rendre ma voiture de location. Je devais prendre le ferry pour Sérifos qui était prévu initialement à 14h10 mais à cause du vent assez fort ce jour là, le bateau a eu un peu de retard … et j’ai attendu non pas une 1h, non pas 2h mais 4h au port avec les autres passagers ! Nous avons reçu un mail relativement tardivement pour nous prévenir et je t’avoue que sur le coup, ça m’a beaucoup embêtée car j’aurais pu faire autre chose en attendant !

Au final je suis arrivée assez tard à Sérifos, le gars pour la location de voiture m’attendait au port (j’ai payé environ 80 euros cette fois pour deux jours), je me suis rendue à mon hébergement qui était à 500 mètres et je ne suis pas ressortie le soir.

• QUINZIEME JOUR : visite de Sérifos

Ce matin là, j’ai, dans un premier temps, pris la direction de la plage d’Agios Sostis. L’endroit est tout mignon, avec une langue de terre qui sépare la mer en deux pour accéder à une presqu’île. On y retrouve encore une petite église en bord de mer et l’eau est toujours aussi transparente. J’ai ensuite continué vers Ganema beach pour arriver enfin à la plage de Megalo Livadi. Ce site est principalement connu pour abriter les vestiges de l’ancienne activité minière du village. En effet, tu pourras admirer, à gauche de la baie, des restes de rails avec leurs wagonnets rouillés ainsi qu’une partie du pont qui permettait de charger les métaux. Un endroit chargé d’histoire où l’on peut également se baigner plus tranquillement sans trop de monde.

Après quelques autres petites plages aux alentours, j’ai décidé d’aller à Agia Kyriaki, le village qui surplombe le port principal où arrivent les ferrys. Je te parle de ce lieu dans mes incontournables car j’ai adoré !

• SEIZIEME JOUR : cap sur la belle Milos

J’ai rendu ma voiture de location le matin avant d’embarquer pour Milos à 11h10. J’étais impatiente de découvrir cette île car c’est celle dont j’ai le plus entendu parler avec Santorin. Avec une arrivée vers 12h20, j’ai, encore une fois, loué une voiture pour deux jours au prix de 110 euros. Je me suis rendue tout d’abord à Mandrakia, un petit village de pécheurs au nord de l’île. Très coloré et assez vivant, cet endroit dégage un charme fou !

Je suis ensuite allée au petit village de Klima où j’ai passé vraiment ÉNORMÉMENT de temps tellement que j’ai trouvé le lieu magnifique. Je suis rentrée à mon hôtel après le coucher du soleil, qui, soit dit en passant, était encore époustouflant ! Je te parle donc de ce village plus en détails dans mes incontournables !

• DIX-SEPTIEME JOUR : découverte de Milos

Départ assez tôt le matin direction Firapotamos pour commencer. La plage est très petite et était déjà bondée de monde et l’endroit n’a pas grand intérêt même si les maisons colorées sont jolies. Je te conseille tout de même d’y faire un tour si tu entames un tour de l’île. J’ai continué ensuite ma route vers Sarakiniko beach, assez célèbre pour son paysage lunaire qui contraste avec le bleu azur de la mer Égée. Il y avait déjà beaucoup de monde mais j’ai réussi à trouver des petits coins reculés.

Cette plage est connue pour être le lieu de prédilection des photographes de mode et on comprend pourquoi ! Ces falaises blanches à la fois lisses et toutes en courbes offrent un panorama exceptionnel qui sort de l’ordinaire.

J’ai enchainé les plages de la côte telles que celle de Papafragkas (qui était fermée jusqu’à nouvel ordre à cause d’éboulements) et celle de Pollonia avant de retourner au village de Klima l’après-midi. Je suis ensuite allée visiter Plaka et j’ai attendu le coucher du soleil au Venetian Castle of Milos, super point de vue avec, comme tous les soirs, un sunset incroyable !

• DIX-HUITIEME JOUR : direction la dixième île du programme

Ce matin là, avant de rendre ma voiture de loc’, j’en ai profité pour aller voir Tsigrado beach, une petite plage cachée non loin de mon hébergement. Pour y accéder, il faut descendre une grande échelle en bois. Vu le peu de place qu’il y a, les gens se précipitent pour poser leurs serviettes, c’était donc déjà bondé à 9h du matin. L’endroit est tout de même sympa avec une eau translucide. J’ai ensuite ramené ma voiture avant d’entamer un long voyage à travers les Cyclades. En effet, il n’y avait pas de trajet direct de Milos jusqu’en Crète. J’ai donc dû passer par Athènes. J’ai pris mon premier ferry à 14h, direction le Pirée. Le trajet a duré environ 3h30 et j’avais encore une longue attente à Athènes avant de prendre un deuxième ferry direction Héraklion à 21h. J’ai passé la nuit dans le bateau et je suis arrivée vers 6h15 sur le sol crétois.

DIX-NEUVIEME JOUR : La Canée

Arrivée à Héraklion tôt le matin, j’ai récupéré une autre voiture de location directement au port qui m’a coûtée environ 180 euros pour 4 jours cette fois-ci. En avant pour un nouveau petit road trip autour de cette belle île ! J’ai pris la direction de la Canée, à plus d’une heure de route, pour rejoindre mon auberge et j’en ai profité pour faire quelques haltes sur le chemin avant d’arriver. Bien crevée, je me suis posée un peu avant d’aller visiter la Canée. Cette ville est très touristique, avec énormément de restaurants et de petites boutiques. J’ai bien aimé l’ambiance qui s’en dégageait, surtout à l’heure du sunset. Je me suis installée en terrasse pour boire l’apéro et pour manger un délicieux burger avant de rentrer me coucher.

• VINGTIEME JOUR : visite de l’ouest de la Crète

Départ assez tôt le matin direction Balos beach où la plage la plus spectaculaire que j’ai vu dans ma vie jusqu’à présent je pense ! Je te parle plus en détails de cette merveille dans mes incontournables, tu comprendras vite pourquoi ! Puis je me suis rendue à Elafonissi beach, connue pour son sable rose. Le contraste entre ce rose pastel et le bleu turquoise de la mer est assez saisissant.

Encore une fois, il y avait déjà beaucoup de monde mais si tu traverses sur la petite île en face et que tu vas vers le fond, tu te retrouveras seul(e). J’y suis restée une bonne partie de la journée avant de rentrer tranquillement à la Canée pour le coucher du soleil.

• VINGT-ET-UNIEME JOUR : découverte d’Héraklion

Départ encore une fois matinal afin de profiter au max de ma dernière journée en Crète. J’ai de nouveau fait plusieurs haltes sur la route avant de retourner sur Héraklion. Je me suis d’abord arrêter à la grotte de Melidoni (l’entrée est gratuite et le site est plutôt bien entretenu) puis je me suis rendue au monastère d’Arkadi, perché dans les montagnes. Ce dernier est le plus réputé de Crète et est considéré comme un symbole de liberté par l’UNESCO.

Datant du XIVème siècle environ, il fût en effet reconstruit au XIXème siècle après la bataille contre l’armée turque lors de la grande Révolution Crétoise. Le cyprès mort sur sa gauche est également un vestige de cette guerre puisque l’on peut y voir quelques impacts de balles. L’entrée coûte 3 euros et tu pourras également visiter le petit musée au premier étage qui dispose de quelques archives de l’histoire du monastère ainsi que quelques armes et étoffes. Je suis ensuite allée visiter le palais Minoen de Knossos, à quelques kilomètres du centre ville d’Héraklion. Ce site archéologique, datant de l’âge du bronze, nous fait découvrir les ruines de l’ancien palais avec quatre ailes disposées autour d’une cour centrale. Ce lieu est également le berceau de nombreuses légendes antiques, notamment celle de Thésée qui, à l’aide du fil d’Ariane, parvint à sortir du palais de Knossos après avoir tué le Minotaure. Le site est ouvert de 8h à 19h en haute saison et l’entrée coûte 15 euros. Je te conseille d’y faire un tour si tu es fasciné(e), comme moi, par l’archéologie et l’histoire ancienne.

J’ai ramené ma voiture de location au port après la visite et la dame de l’agence m’a déposée à mon auberge au centre d’Héraklion. Le temps de déposer mon sac et me voilà repartie cette fois au musée archéologique de la ville ! Ouvert de 8h30 à 15h30 tous les jours et le mardi de 10h à 17h, l’entrée coûté 6 euros. Le musée dispose d’une grande collection d’objets et de sculptures antiques, je te conseille vivement d’aller y jeter un œil. J’y suis restée environ 2h30 avant de rentrer à mon auberge. Le lendemain, réveil matinal pour prendre le ferry retour pour Santorin.

• VINGT-DEUXIEME JOUR : dernier jour dans les Cyclades et retour en France

J’avais mon ferry à 8h du matin pour retourner à Santorin. Dernier jour dans les Cyclades, j’en ai profité pour retourner à Oia en bus et acheter mes derniers souvenirs, me promener une dernière fois à Fira et me faire un dernier restaurant avant le retour en France. Mon avion était prévu à 23h35 et je suis arrivée vers 2h15 du matin à Lyon. Fini les vacances, j’ai adoré mon périple et je repars avec plein de souvenirs en tête !

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